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Les ConfessionsJe rГ©pliquai que c’était moins accorder une grГўce que perpГ©tuer un chГўtiment. Enfin, j’obtins, Г force d’instances, qu’il ne serait fait mention de rien dans les registres, et qu’il ne resterait aucune trace publique de cette affaire. Tout cela fut accompagnГ©, tant de la part du roi que de celle de M. de Tressan, de tГ©moignages d’estime et de considГ©ration dont je fus extrГЄmement flattГ©, et je sentis en cette occasion que l’estime des hommes qui en sont si dignes eux-mГЄmes, produit dans l’âme un sentiment bien plus doux et plus noble que celui de la vanitГ©. J’ai transcrit dans mon recueil les lettres de M. de Tressan avec mes rГ©ponses, et l’on en trouvera les originaux dans la liasse A, numГ©ros 9, 10 et 11. Je sens bien que, si jamais ces MГ©moires parviennent Г voir le jour, je perpГ©tue ici moi-mГЄme le souvenir d’un fait dont je voulais effacer la trace; mais j’en transmets bien d’autres malgrГ© moi. Le grand objet de mon entreprise, toujours prГ©sent Г mes yeux, l’indispensable devoir de la remplir dans toute son Г©tendue, ne m’en laisseront point dГ©tourner par de plus faibles considГ©rations qui m’écarteraient de mon but ...» |
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