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Les ConfessionsLe SГ©nat excitГ©, sans qu’on sГ»t par qui, paraissait ne vouloir pas me laisser tranquille dans ma retraite. Au premier avis qu’eut M. le Baillif de cette fermentation, il Г©crivit en ma faveur Г plusieurs membres du gouvernement, leur reprochant leur aveugle intolГ©rance, et leur faisant honte de vouloir refuser Г un homme de mГ©rite opprimГ© l’asile que tant de bandits trouvaient dans leurs Г‰tats. Des gens sensГ©s ont prГ©sumГ© que la chaleur de ses reproches avait plus aigri qu’adouci les esprits. Quoi qu’il en soit, son crГ©dit ni son Г©loquence ne purent parer le coup. PrГ©venu de l’ordre qu’il devait me signifier, il m’en avertit d’avance, et, pour ne pas attendre cet ordre, je rГ©solus de partir dГЁs le lendemain. La difficultГ© Г©tait de savoir oГ№ aller, voyant que GenГЁve et la France m’étaient fermГ©es, et prГ©voyant bien que, dans cette affaire, chacun s’empresserait d’imiter son voisin. Mme Boy de la Tour me proposa d’aller m’établir dans une maison vide, mais toute meublГ©e, qui appartenait Г son fils, au village de Motiers, dans le Val-de-Travers, comtГ© de NeuchГўtel ...» |
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