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Les ConfessionsSi de ces deux choses ils m’en ont accordГ© une, ce n’a pas Г©tГ© du moins la derniГЁre. J’avais une demeure isolГ©e, dans une solitude charmante; maГ®tre chez moi, j’y pouvais vivre Г ma mode, sans que personne eГ»t Г m’y contrГґler. Mais cette habitation m’imposait des devoirs doux Г remplir, mais indispensables. Toute ma libertГ© n’était que prГ©caire; plus asservi que par des ordres, je devais l’être par ma volontГ©. Je n’avais pas un seul jour dont en me levant, je pusse dire: J’emploierai ce jour comme il me plaira. Bien plus, outre ma dГ©pendance des arrangements de Mme d’Épinay, j’en avais une autre bien plus importune du public et des survenants. La distance oГ№ j’étais de Paris n’empГЄchait pas qu’il ne me vГ®nt journellement des tas de dГ©sЕ“uvrГ©s qui, ne sachant que faire de leur temps, prodiguaient le mien sans aucun scrupule. Quand j’y pensais le moins, j’étais impitoyablement assailli, et rarement j’ai fait un joli projet pour ma journГ©e, sans le voir renverser par quelque arrivant ...» |
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