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Les ConfessionsElle n’osa insister pour me faire rester: j’approchais d’un Гўge oГ№ une femme du sien ne pouvait dГ©cemment vouloir retenir un jeune homme auprГЁs d’elle. Mon voyage Г©tant ainsi rГ©glГ© par ceux qui prenaient soin de moi, il fallut bien me soumettre et c’est mГЄme ce que je fis sans beaucoup de rГ©pugnance. Quoique Turin fГ»t plus loin que GenГЁve, je jugeai qu’étant la capitale, elle avait avec Annecy des relations plus Г©troites qu’une ville Г©trangГЁre d’État et de Religion; et puis, partant pour obГ©ir Г Mme de Warens, je me regardais comme vivant toujours sous sa direction; c’était plus que de vivre Г son voisinage. Enfin l’idГ©e d’un grand voyage flattait ma manie ambulante, qui dГ©jГ commenГ§ait Г se dГ©clarer. Il me paraissait beau de passer les monts Г mon Гўge, et de m’élever au-dessus de mes camarades de toute la hauteur des Alpes. Voir du pays est un appГўt auquel un Genevois ne rГ©siste guГЁre. Je donnai donc mon consentement. Mon manant devait partir dans deux jours avec sa femme ...» |
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