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Les ConfessionsAu moyen de cela, la pension viagГЁre qu’il se chargeait de me payer suffisait pour ma subsistance. Milord MarГ©chal, ayant recouvrГ© tous ses biens, m’en avait offert une de douze cents francs, que je n’avais acceptГ©e qu’en la rГ©duisant Г la moitiГ©. Il m’en voulut envoyer le capital, que je refusai, par l’embarras de le placer. Il fit passer ce capital Г du Peyrou, entre les mains de qui il est restГ©, et qui m’en paye la rente viagГЁre sur le pied convenu avec le constituant. Joignant donc mon traitГ© avec du Peyrou, la pension de Milord MarГ©chal, dont les deux tiers Г©taient rГ©versibles Г ThГ©rГЁse aprГЁs ma mort, et la rente de trois cents francs que j’avais sur Duchesne, je pouvais compter sur une subsistance honnГЄte, et pour moi, et aprГЁs moi pour ThГ©rГЁse, Г qui je laissais sept cents francs de rente, tant de la pension de Rey que de celle de Milord MarГ©chal: ainsi je n’avais plus Г craindre que le pain lui manquГўt, non plus qu’à moi. Mais il Г©tait Г©crit que l’honneur me forcerait de repousser toutes les ressources que la fortune et mon travail mettraient Г ma portГ©e et que je mourrais aussi pauvre que j’ai vГ©cu ...» |
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